Lors de nos recherches généalogiques nous voudrions percer le voile du temps et avoir une image du quotidien de nos ancêtres. Plus nous remontons dans le temps, plus cette tâche est malaisée.
Un instrument qui peut nous aider dans notre quête est constitué par le fond des diverses archives cadastrales.
Si les premières expériences de cadastre parcellaire (toujours exploité aux fins de l’imposition) remontent au XVII siècle, nous parlerons ici de la période de la restauration et des Etats Pontificaux (Généalogie italienne et géographie).
Plus particulièrement, nous évoquerons le Catasto Gregoriano, prévu dès 1816 par le Pape Pie VII mais finalisé sous le règne de son successeur Grégoire XVI en 1835.
Ce cadastre était organisé en trois parties : « mappe » (plans, 1:2000), « mappette » (petits plans, 1:4000/8000), et ensuite « brogliardi » ou « sommarioni », registres des propriétaires. D’un point de vue territorial, toutes les communes des Etats Pontificaux sont recensées, organisées sur une base que nous pourrions qualifier aujourd’hui de « départementale ».
Actuellement en ligne nous trouvons des informations sur les départements de (index alphabétique) :
- Ancona
- Ascoli
- Benevento
- Bologna
- Camerino
- Civitavecchia
- Comarca
- Fermo
- Ferrara
- Forli’
- Frosinone
- Macerata
- Perugia
- Ravenna
- Rieti
- Spoleto
- Urbino Pesaro
- Viterbo
La Ville de Rome est traitée à part.

Concrètement, pour chaque communauté, nous avons le plan de la ville. Tout le bâti y est renseigné. Les habitations de chaque rue/ place sont numérotées.

Ensuite, dans les registres (sommarione) nous trouvons, rue par rue, la liste des propriétaires (et non pas des locataires), avec indiqué le numéro de la maison (attention, ce numéro se réfère aux numéros indiqués sur le plan, non pas aux numéros de la voie, qui souvent n’existaient pas encore), le caractère de l’immeuble (habitation, maison en location, magasin, auberge, cour, étable etc) et d’autres éventuelles mentions (caractéristiques du terrain etc…).



A chaque réalité territoriale sa particularité : par exemple à Rome, les biens immobiliers de l’Eglise et des ordres étaient nombreux. Il était donc très fréquent que les habitants étaient seulement locataires et non pas propriétaires des maisons qu’ils habitaient, qui appartenaient à l’un des nombreux ordres religieux représentés dans la capitale des Etats Pontificaux.
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